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Tant il est vrai que les affaires du monde oscillent toujours tel le balancier.

Même si depuis 1945 la France vit dans une relative paix et a fait pencher le balancier vers une Démocratie apaisée en apparence il apparait aujourd’hui que cette France veuille pencher de l’autre côté, l’obscur, celui de La Le Pen.

Avec l’assurance d’un déménageur celle-ci veut nous faire croire qu’elle est un recours. Elle a, avec l’aide de Monsieur Ripolin, repeint toute la devanture de son parti… mais pas ses idées ni son programme. Qui demande d’ailleurs le programme aujourd’hui ? Personne, ce qui lui laisse un boulevard pour enfumer tout le monde… pas moi.

Pourquoi ne pas dire la vérité. Ce serait un beau chalenge.

Nous pouvons diriger le balancier dans une autre direction.

Je n’ai pas entendu ce matin mon Président mais ce que j’ai entendu est assez fatiguant.

Son ton, c’est certainement du à sa personnalité, à ce qui se dégage de lui, sa méthode, son ton est lénifiant. Je sais que je me trompe sûrement en disant ça, cela peut paraitre injuste tant nous devrions donner plus d'importance à ce qui est dit réellement et non à ce qui est rapporté. Les mots ont leur importance.

Si on s’attache aux mots, rien à redire...sauf sur le plan politique… On peut ne pas être d’accord et l’exercice de la critique positive ou négative est importante. La démocratie fera le reste.

Pour l’instant les lois sont votées les unes après les autres et on nous dit que les 60 propositions se déroulent tranquillement devant nos airs ébahis. « Ébahis » parce que tout arrive au rythme de notre vieille démocratie et « ébahi » car cela ne suffit pas pour certaines mesures et pour d’autres les changements sont tellement ténues que cela est fatiguant.

Même si je suis personnellement très critique je ne confonds pas cette majorité avec celle qui était aux affaires avant et celle qu'on nous propose.

La gauche, même si cela déplait, la gauche au pouvoir n’est pas la droite... sauf Valls...

Mais tout est aux marges vues les finances publiques. Alors bien sûr mes camarades communistes diraient « mais il faut prendre l’argent où il est », je suis bien d’accord… là s’arrête mes compétences car comment faire sans déséquilibrer l’édifice ? En tout cas c'est ce qu'on nous dit.

Ce raisonnement est valable que si on reste dans cette conformité qui nous étrangle depuis des décennies.

Ce qui est terrible c’est que j’ai le sentiment que cette majorité n’a pas fait ce qu’il fallait. Le Président demande de l'Audace comme son illustre mentor... l'Audace aurait été de faire une véritable révolution fiscale et d'imposer aux allemands l'Europe politique que nous souhaitions tous...Je n’ai même pas envie d’aller plus loin tant cela me fatigue. Personne ne peut dire exactement ce qu’il fallait faire. Tous les économistes et experts, il y en a 64 millions en France, disent chacun leur vérité… alors comment faire ?

Il reste que notre salut viendra d’un changement douloureux, évident. Ségolène met la main à la pâte et est convaincue de cette transition énergétique, prolifique ( ?), tant mieux, sauf qu’il va falloir changer aussi d’état d’esprit et de société et tout ça avec énergie et détermination.

Nous sommes pris dans un monde global. Les riches d’hier ne sont plus les mêmes aujourd’hui. Ils ont les yeux bridés et ils ont pris tout ce qui était mauvais chez nous. Leur révolution industrielle, même si on ne peut leur en vouloir, est une catastrophe pour l’humanité. Ajoutés aux nôtres, en transformation pour certaines ou finissantes pour d’autres, la terre ne peut plus supporter la gabegie de cette consommation effrénée.

Pourquoi ne pas dire la vérité ?

Nous pouvons diriger le balancier dans une autre direction, parce que, je ne l'ai pas dit mais je pense ardemment à nos petites têtes rousses et brunes... et blondes.. car j'ai peur de l'évenir... Je suis optimiste mais parfois l'effroi m'envahit...

Nous ne pouvons plus consommer comme avant ! Nos jeunes générations commencent à l’entrevoir mais ont encore nos réflexes, ceux des trente glorieuses, des foutus golden-boys et des start-up, même si les nôtres commencent à être plus réfléchis et mesurés.

Nous devons changer notre mode de pensée. Celui qui consiste à asseoir notre avenir sur la sainte « croissance », surtout sans expliquer laquelle suivre ?

La Le Pen prône le repli sur soi… quelle ânesse ! Pardon pour les ânesses que j’aime.

Nous devons instaurer un mode de vie éthique, responsable. Toute chose produite devrait l’être en fonction du besoin et non du divertissement. Certes il en faut mais définir lequel est à notre portée, non ? Tout ce qui est produit doit être pensé, de son élaboration à sa création en fonction de son impact sur la terre. Qu’enlève-t-on à la terre quand on produit un I.PAD ? Un 4/4 urbain (?!) ?, ...,

Si nous ne sommes pas capables de penser comme cela, nous sommes foutus.

Toutes agressions du passé, je parle de la révolution industrielle sauvage, reviendra dans l’autre sens comme le balancier et fauchera une bonne partie d’entre nous.

Et n’allez pas dire que je suis pessimiste ! Je pense, c’est tout.

Nous pouvons diriger le balancier dans une autre direction.

Ce que j’aurais voulu ce matin de mon Président c’est un « chemin » et non une gestion… même si cela est aussi important.

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